Kerbedanz obtient deux brevets pour son tourbillon Maximus

Le plus grand Tourbillon est également un laboratoire d’innovations. Les deux brevets accordés à KERBEDANZ pour son garde-temps Maximus, déjà détenteur du titre du plus grand tourbillon du monde, démontrent que ce joyau micromécanique s’inscrit complètement dans l’histoire de la chronométrie.

Un système inédit de génération d’énergie couplant 4 barillets ainsi qu’un innovant dispositif de raquetterie, telles sont les deux innovations brevetées qui ajoutent à l’exceptionnalité du modèle Maximus de Kerbedanz. Une pièce reconnaissable à son verre saphir bombé protégeant le mécanisme Tourbillon le plus grand du monde dans une montre bracelet.

Maximus Watch by Kerbedanz

Démesure et mesure du temps

Depuis son lancement, difficile d’échapper au battage médiatique entourant Maximus, ce chef d’oeuvre de Kerbedanz incarnant une horlogerie compliquée d’excellence qui ne sacrifie rien aux performances chronométriques hors-normes. Fiable, précis à l’extrême, cette pièce est à elle seule l’expression d’un défi maîtrisé, d’une prouesse micromécanique unique.

C’est désormais officiel, les demandes de brevets ont été couronnées de succès : le Maximus n’est plus seulement un record mondial, il est aussi le théâtre de deux innovations qui démontrent qu’il existe encore des territoires d’innovation dans un univers où l’Histoire voudrait nous convaincre que tout a déjà été inventé. Qui croirait qu’à l’intérieur du minuscule espace qu’est une boîte de montre, quand bien même fût-elle de 49 mm de diamètre, les créativités puissent à ce point être challengées?

Brevet CH 713 607, système révolutionnaire de quatre barillets

Le modèle Maximus de Kerbedanz abrite le calibre KRB-08, avec son tourbillon volant central

géant, doté d’un échappement à levier en ligne droite et d’une cage de 27 mm de diamètre. Son énergie est produite par ce système breveté de 4 barillets indépendants et coplanaires fonctionnant en parallèle, construits autour d’une roue de mobile centrale montée sur un roulement à billes, fournissant le couple nécessaire à l’alimentation d’un tourbillon d’une telle taille. Surtout, par cette configuration, l’épaisseur de la montre n’est pas augmentée tandis que la précision de marche l’est.

Le garde-temps bat à une fréquence de 2,5 Hertz, soit 18’000 vibrations par heure (4,5 Hertz), et sa réserve de marche, qui s’affiche dans un indicateur séparé, offre une remarquable autonomie de 54 heures. La pièce compte au total 415 composants, dont 73 composent la cage du tourbillon réalisée en titane et pesant 1,35 gramme. A noter que le titane est plus léger que l’acier, qu’il résiste bien aux agressions magnétique et que la cage fait un tour sur elle-même en 6 minutes au lieu des 60 secondes habituelles.

Brevet CH 713 605 A2, dispositif innovant de raquetterie

Tant de recherches portent déjà sur ces éléments du calibre en lien avec le spiral, l’âme mystère

de toute montre mécanique, qu’il paraît impossible d’innover encore. Challenge relevé au coeur du Maximus, avec cette invention brevetée comportant une raquette mobile portant des goupilles et munie de dents pour pouvoir être entraînée en rotation par une pièce dentée. Un dispositif caractéristique en ce que la raquette est montée coulissante sur un pont.

Pour ceux qui suivent les avancées déjà légion dans ce domaine depuis 1968, voire même deux ans avant, puis les progrès qui tendent plus récemment vers des dispositifs ayant pour but de régler la longueur active du spiral grâce à une modification de son extrémité libre, il est évident que l’invention ici brevetée explore une toute autre direction.

Le rituel du remontage

En marge de ces brevets qui attestent la maîtrise aboutie des maîtres-horlogers en charge de la conception et de la manufacture de ce calibre tourbillon XXL, il y a ce que les visuels ne montrent pas toujours du premier coup : au-delà de l’esthétique aboutie signée Kerbedanz, lorsqu’on retourne un Maximus, on découvre que les entrelacs de son calibre ultra complexe, visibles au travers d’un fond en glace saphir, sont recouverts par une sorte d’étoile mécanique. Il s’agit de son original système de remontage manuel qu’il faut empoigner à deux doigts puis faire tourner. Un petit rituel qui percute particulièrement chez les afficionados, d’autant qu’il s’accompagne d’un bruit cranté fort plaisant.

 

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